Nu, l’arbre se courbe. Comme mes mains semblent vieilles dans le jour d’octobre !

Nu, l’arbre se courbe. Comme mes mains semblent vieilles dans le jour d’octobre !
Les grillons se taisent,tonnent les chevaux d’Oda.Ciel nu et lac noir.Qui pêchera les étoilesque la bataille a fait choir ? San l’Errante, Dans la province d’Ômi en guerre
* Sur l’arc effilé,la flèche s’est alourdied’une feuille rouge.Mon esprit de même s’émeutparfois d’un souvenir. *
* Vert sombre et vert clair, La prairie glacée de vent. Mes doigts blancs de froid. * Bruit d’ailes froissées ! Mon pas t’a effarouchée, corneille d’octobre. *
* Le givre qui crisse sur les cèdres de trois siècles, et sa voix enfin. De mon père je ne saisqu’une ombre et ces mots : “Dort-elle ?” *
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Peut-être était-ce le vieux langskip de son père, trop longtemps éloigné des eaux, et dont la figure féroce, blanche encore au creux salé des écailles, noircie là où la main l’avait trop souvent caressée, réclamait son festin d’écume et de ciel.
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Il faudrait pour grandir oublier la frontière est une novella parue en 2015 dans la collection 111 des éditions Scylla. >>> La couverture est signée Laurent Rivelaygue, qui ne fait pas que ça. >>> La maquette est l’œuvre de Laure Afchain, qui fait d’autres trucs très … Continuer la lecture de Il faudrait pour grandir oublier la frontière
Travail d’équipe et défi collectif avec Adar – Retour à Yirminadingrad, dernier volet d’un cycle non-linéaire fascinant (signé Léo Henry et le tant regretté Jacques Mucchielli), débuté avec Yama Loka Terminus et poursuivi avec Bara Yogoï et Tadjélé – Récits d’exil. Paru en 2016 aux … Continuer la lecture de Adar – Retour à Yirminadingrad
La cigarette est une courte nouvelle parue tout d’abord en 2010 dans la revue Aventures Oniriques et Compagnie en 2010, puis gratuitement en version numérique chez Scylla. Il s’agit, en quelque sorte, d’un préambule à Il faudrait pour grandir oublier la frontière. >>> La lire … Continuer la lecture de La cigarette
Je te vois ne plus penser, Keren. Et tu te tais, parce qu’il n’y a rien à dire qui mesure. Délimite et explique. Existe-t-il seulement, quelque part, trois mots qui puissent être prononcés sans qu’ils ne laissent aussitôt l’impression d’avoir été bavés sur l’image, en … Continuer la lecture de La Femme Soldat et quelques fragments d’histoires